Comment réagis-tu face à la tempête émotionnelle ?

Il n’y a pas de mauvaise réponse.

Face aux émotions fortes, nous réagissons tous différemment. Certains se referment, d’autres explosent. Certains fuient, d’autres affrontent de front. Et toi, comment réagis-tu quand la tempête gronde à l’intérieur ?

Pour ma part, je fais partie de la team impulsive. Quand quelque chose me bouscule, je ressens une montée soudaine : l’envie de répondre tout de suite, de réagir fort, de faire quelque chose pour évacuer ce trop-plein. Il m’a fallu du temps pour comprendre que ce n’était ni “bien” ni “mal”, mais juste une réponse. La mienne.

L’impulsivité n’est pas une faiblesse

Souvent, mes réactions sont rapides parce qu’elles viennent d’un endroit profond. Une blessure ancienne, un souvenir stressant, ou même un trauma non digéré. Et dans ces moments-là, je ne réagis pas uniquement à l’instant présent, mais aussi à ce que mon corps ou mon cœur ont déjà vécu.

Pendant longtemps, je me suis jugée pour ça. Trop émotive, trop réactive, pas assez “zen”. Puis j’ai compris une chose essentielle : nos émotions sont des messages. Elles veulent simplement attirer notre attention sur un besoin, un inconfort, une histoire intérieure qui se rejoue.

Respirer avant d’agir

Aujourd’hui, j’essaie d’apprendre. D’évoluer.Je tente – chaque jour – de prendre plus de recul. De respirer un grand coup. De ne pas agir sous l’effet de l’urgence.Parfois ça marche. Je prends une pause, j’observe, je choisis comment réagir.Et parfois… non. L’impulsion revient. Mais ce n’est pas un échec, c’est un processus. Il n’y a pas de ligne d’arrivée, juste un chemin.

Et sur ce chemin, je ne suis pas seule.

Notre chien & nous

Yoyo, ma chienne, est comme moi sur ce point. Elle peut exprimer les choses pafois très fortement. pas tout le temps (amen!). Elle réagit vite. Elle absorbe aussi, parfois, mon état émotionnel. Moi, le sien. On se ressemble, elle et moi. Et ensemble, on apprend.On peut être très calme et aussi très..vive!

crédit: @ mylinh photographie

Nos animaux sont parfois nos plus grands maîtres émotionnels. Ils nous mettent face à nous-mêmes. Ils nous montrent, sans juger. Et ils nous obligent à évoluer, à grandir, à nous recentrer.

Se faire accompagner pour avancer

Ce chemin vers plus de calme, de conscience et de justesse, je ne le fais pas seule non plus. Je m’entoure. De personnes formées, humaines, bienveillantes.Parmi celles qui m’aident, il y a eu et il y a encore

• un psychologue,

• une kinésiologue,

• une masseuse,

• une naturopathe…

  
  

Mais aussi des pratiques simples qui font du bien au quotidien : marcher, écouter de la musique, bouger, respirer, m’ancrer, faire du sport...faire la con aussi pour décharger!

Il n’y a pas de recette unique. Chacun doit trouver ce qui l’apaise, ce qui le reconnecte à lui-même. Et c’est aussi valable pour nos chiens. Eux aussi ont besoin de sécurité émotionnelle, d’activités adaptées, de compréhension.

Accueillir, comprendre… et choisir

L’étape clé, c’est d’accueillir l’émotion. Lui faire une place, sans l’étouffer, sans lui faire honte. Puis de chercher : quel besoin se cache derrière ? Est-ce que je peux y répondre ? Est-ce que j’ai envie de changer quelque chose ?Et si la réponse est non, c’est ok aussi.

Le plus important ?

Ne pas culpabiliser.Être humain, c’est sentir. C’est parfois perdre pied. Et ce n’est pas un défaut, c’est une richesse.

🎧 Envie d’aller plus loin ?Je parle de tout cela plus en détail dans l’épisode 19 de mon podcast, où j'interviewe Véronique de Yesse Home 'Véronique et les émotions humains et canines": on y explore le lien entre émotions humaines et canines, et comment avancer ensemble.

Bisous.

Romy & Tata Yoyo